La reprise d’entreprise : retour d’expérience de Stacy après 3 mois d’activité

Source de beauté bessancourt a récemment changé de propriétaire

1. Pouvez-vous nous décrire votre parcours en quelques mots ? Après un bac professionnel esthétique en 3 ans (CAP + bac), j’ai poursuivi en BTS esthétique management et gestion en alternance. J’ai complété ma formation avec un CAP coiffure en un an, toujours en alternance dans la même structure (esthétique & coiffure).
2. Reprise ou création d’entreprise, comment s’est fait votre choix ? Ma patronne (alternance) voulait m’embaucher en CDI mais j’ai décliné car ambitionnais depuis toujours (collégienne déjà) d’être à mon compte.
3. L’institut élu, pourquoi ? Après moins d’un mois de recherche de local pour une création d’institut de toute pièce, l’institut de Bessancourt, Esthélook, s’est présenté à moi comme une superbe opportunité. Un vrai coup de cœur : local très bien situé, à proximité de mon domicile, dans mon enveloppe budgétaire, et avec une clientèle fidèle. Mon entourage familial m’a aidé pour le rachat des murs et j’ai moi-même acquis le fonds de commerce.
4. Quelle est la marche à suivre une fois le projet monté ? Une formation à l’ouverture de commerce est obligatoire avant toute installation. Dispensée par la chambre des métiers, il s’agit d’un stage d’une semaine qui vise à accompagner dans le choix de la forme juridique, la gestion de l’activité… J’ai ensuite suivi des formations propres aux marques avec lesquelles j’ai choisi de travailler
5. Avez-vous rencontré des freins, difficultés auxquelles vous ne vous attendiez pas ? Oui, l’ouverture de l’institut a été retardée d’une quinzaine de jours suite à des formalités administratives : un document manquant pour le notaire, ainsi qu’un refus de la banque et donc une recherche en urgence d’une nouvelle banque…
6. L’institut est-il aujourd’hui le même que lors de votre installation ? Non, j’y ai mis ma touche personnelle : un nouveau nom pour commencer, mais aussi des nouvelles prestations et… un local revisité ! En effet, dès la reprise d’activité, j’ai ajouté des soins du corps, la pause de faux ongles ou encore de vernis semi-permanent. Dans un second temps, j’ai profité de l’été pour réorganiser l’aménagement du mobilier, refaire intégralement les 3 cabines et me doter d’un dôme japonais VITAL DOME Infratherapy (détoxifiant / relaxant, séance de 40 minutes).
7. Quels sont les retours des clientes qui fréquentaient l’ancien institut ? J’ai eu la chance d’avoir un contexte de reprise très positif : l’ancienne propriétaire a bien expliqué son choix, informé ses clientes et m’a même présentée à certaines d’entre elles… Par ailleurs, j’ai choisi de poursuivre avec la marque et les protocoles de soins Sothys Paris, que j’aimais déjà travailler (produits 100% français), et de garder la cire utilisée par ma prédécesseur. Ces éléments ont été favorables au bon accueil des clientes : celles venues suite au changement de propriétaire réitèrent et apprécient la nouvelle ambiance, relaxante et lumineuse. J’ai aussi développé une nouvelle clientèle grâce au bouche à oreilles (notamment de la coiffeuse voisine), à la refonte de la vitrine (mise en avant de produits esthétiques, carte des prestations), aux nouveaux arrivants dans le secteur ou encore à la création de ma page Facebook régulièrement alimentée et offrant la possibilité de prendre directement RDV en ligne.
8. Si c’était à refaire ? Honnêtement, je ne changerais rien, tout s’est bien passé : bien entourée, j’ai réussi à gérer le stress lié à ce beau projet, et le timing n’a pas été trop mauvais…
9. Votre vision à 6 mois / 1 an ? Je poursuis ma première année d’exercice seule. J’envisagerai d’embaucher une esthéticienne salariée ou apprentie si le développement le permet. Jusqu’à 3 esthéticiennes, l’institut pourra présenter un bon seuil de rentabilité.
A suivre : très prochainement, la nouvelle devanture de Source de beauté bessancourt sera mise en place (dossier à l’étude par la mairie).